Délit refus d’obtempérer

Est-ce qu’un refus d’obtempérer est un délit ?


Le refus d’obtempérer est considéré comme un délit en droit routier. En termes simples, cela signifie que lorsque vous refusez de vous arrêter malgré les injonctions d’un agent des forces de l’ordre, vous commettez une infraction grave. Ce comportement est prévu et réprimé par l’article L233-1 du Code de la route. La peine encourue peut aller jusqu’à un an d’emprisonnement et une amende de 7 500 euros, sans compter les potentielles peines complémentaires comme la suspension du permis.


Quelle différence entre refus d’obtempérer et délit de fuite ?


Il est essentiel de distinguer le refus d’obtempérer du délit de fuite. Le premier concerne le refus de s’arrêter lors d’un contrôle routier, tandis que le délit de fuite, prévu par l’article 434-10 du Code pénal, se produit lorsqu’un conducteur fuit après avoir causé un accident, refusant ainsi de s’arrêter pour constater les dégâts et échanger les informations nécessaires.


Comment nier un refus d’obtempérer ?


Pour nier un refus d’obtempérer, il est crucial de prouver qu’il n’y a eu aucune intention de se soustraire au contrôle. Par exemple, des circonstances exceptionnelles comme une situation d’urgence médicale peuvent être invoquées. Un avocat spécialisé en code de la route peut vous aider à préparer une défense solide en examinant minutieusement les faits et les éléments de preuve.

En cas de convocation pour un refus d’obtempérer, il est recommandé de consulter rapidement un avocat spécialisé. Celui-ci pourra analyser la légalité du contrôle, les circonstances de l’infraction, et vous conseiller sur les meilleures stratégies de défense. En outre, une bonne connaissance du Code de la route et une conduite responsable sont les meilleures protections contre de telles infractions.